Chemins de Wallonie asbl
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Province de Liège Herstal Milmort Sentier n°i13 de Milmort

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xx A
↔50m

Le sentier démarre de la Rue de l'Escousset. Ancien chemin creux « en balârdeu », absorbé par l'A602. En alternative, on peut traverser la bretelle car il n'y a plus de circulation. Un accès a été aménagé menant à la bretelle d'autoroute abandonnée (photo n°1) La légende des « sotais » se situe dans ce « chemin creux en balârdeu » . Ces sotais (petits hommes) étaient d’habiles cordonniers. A défaut de grottes, à Milmort, ils vivaient danse ce chemin creux. Voici ce qu’on en dit dans un livre de 1893 : « Wallonia, Recueil mensuel de littérature orale, croyances et usages traditionnels » (téléchargeable gratuitement en cliquant sur eBook gratuit et télécharger en pdf : https://books.google.be/books/about/Wallonia.html?id=HwMWAAAAYAAJ&redir_esc=y) Les sotais de Milmort Il existe à Milmort, petit village au nord de Liége, un chemin creux en pleins champs, lieu dit « è balârdeu ». C'est là, dit-on, que des nains ou sotais avaient élu domicile, depuis des temps fort reculés. Suivant la légende, ces petits êtres, dont la taille atteignait tout au plus la hauteur de nos jambes, étaient vêtus de peaux de bêtes, les membres à peu près nus. Leurs femmes étaient coiffées de bonni quèt (nous voulons dire, de « petits bonnets ») très plissés, assez gracieux. Parmi ces nains, il y avait d'habiles cordonniers, selliers et bourreliers. Les souliers et autres objets en cuir, déposés le soir aux environs de leur fossé, étaient retrouvés le lendemain, fort bien raccommodés, souvent même complètement remis à neuf par ces travailleurs mystérieux. On avait soin, comme de raison, d'ajouter aux objets à réparer, du beurre, du pain ou d'autres denrées alimentaires , que les sotais gardaient à titre de rémunération. Les nains rendaient donc de grands services aux bonnes gens du village ; mais il faut dire aussi, pour être juste, qu'on avait bien quelquefois à s'en plaindre. Au temps où les blés étaient mûrs, ces drôles de petits hommes ne manquaient pas de moissonner pour leur compte. Et puis, pendant les disettes, ils venaient déterrer la nuit des rangées entières, des rotte de pommes de terre et ils faisaient en plein champ de petits feux d'herbes sèches pour cuire incontinent le fruit de leurs rapines : de loin, des attardés les avaient vus danser, autour de ces fouwâ, de folles sarabandes. Quelquefois même les nains venaient en bande, la nuit toujours, dévaliser les pommiers, poiriers et cerisiers, au pied desquels ils avaient l'audace de laisser la partie inutile de leurs belles maraudes. Pendant les hivers rudes, ils souffraient cruellement de misère, et on les voyait arriver à la nuit tombante, par bandes nombreuses, jusqu'aux premières maisons du village. Pour les repousser, on imagina de battre chaque soir avec les pincettes les poëles à frire et les mahe- café, sortes de petites marmites dont on se servait pour torréfier cette denrée, qu'il était d'usage alors d'acheter crue. La bonne vieille de qui je tiens ces détails se rappelle avoir vu, chez sa grand' mère où elle fut élevée, une pelle d’âtre et un mahe café dont on s'était servi, prétendait- on, à cette époque très reculée, pour effrayer les malheureux sotais. On conservait précieusement et l'on entretenait avec soin ces vénérables ustensiles, appendus aux deux coins de la cheminée, à titre de curieux souvenirs, et l'on se serait bien gardé de les utiliser d'aucune manière . Finalement, les paysans s'irritèrent des déprédations des sotais et oublièrent un peu les services qu'ils avaient reçus d'eux. On fit une niche dans le mur d'une maison à l'entrée du village et dans cette niche, on plaça une croix !. Quand les nains voulurent revenir, ils furent arrêtés nets par la vue de ce symbole religieux, et ils durent rebrousser chemin. Vaincus par la disette, les sotais disparurent, et nul n'a jamais su ce qu'ils étaient devenus.

xx B
↔22m
Le sentier croise le chemin n°i601. Droit devant, un étroit passage vers l'autre bretelle. Attention, il faut enjamber deux rails de sécurité (photo n°2)
: sentier Chemin n° 6
xx C
↔41m
Après la bretelle/chemin n° i601bis, on descend un léger talus. Le taillis n'est pas encombrant. (photo n°3)
xx D
Le sentier aboutit à la Rue de Tilice. En sens inverse: passer à droite de l'arbre et grimper un léger talus. (photo n°4)

Commentaires et archives

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Avr
08
2021
JanNyssen
sentier n°i13 de Milmort - Texte proposé par JanNyssen pour le point A:

{ST}. Ancien chemin creux « en balârdeu », absorbé par l'A602. En alternative, on peut traverser la bretelle car il n'y a plus de circulation. Un accès a été aménagé menant à la bretelle d'autoroute abandonnée (photo n°1) La légende des « sotais » se situe dans ce « chemin creux en balârdeu » . Ces sotais (petits hommes) étaient d’habiles cordonniers. A défaut de grottes, à Milmort, ils vivaient danse ce chemin creux. Voici ce qu’on en dit dans un livre de 1893 : « Wallonia, Recueil mensuel de littérature orale, croyances et usages traditionnels » (téléchargeable gratuitement en cliquant sur eBook gratuit et télécharger en pdf : https://books.google.be/books/about/Wallonia.html?id=HwMWAAAAYAAJ&redir_esc=y)

Les sotais de Milmort Il existe à Milmort, petit village au nord de Liége, un chemin creux en pleins champs, lieu dit « è balârdeu ». C'est là, dit-on, que des nains ou sotais avaient élu domicile, depuis des temps fort reculés. Suivant la légende, ces petits êtres, dont la taille atteignait tout au plus la hauteur de nos jambes, étaient vêtus de peaux de bêtes, les membres à peu près nus. Leurs femmes étaient coiffées de bonni quèt (nous voulons dire, de « petits bonnets ») très plissés, assez gracieux. Parmi ces nains, il y avait d'habiles cordonniers, selliers et bourreliers. Les souliers et autres objets en cuir, déposés le soir aux environs de leur fossé, étaient retrouvés le lendemain, fort bien raccommodés, souvent même complètement remis à neuf par ces travailleurs mystérieux. On avait soin, comme de raison, d'ajouter aux objets à réparer, du beurre, du pain ou d'autres denrées alimentaires , que les sotais gardaient à titre de rémunération. Les nains rendaient donc de grands services aux bonnes gens du village ; mais il faut dire aussi, pour être juste, qu'on avait bien quelquefois à s'en plaindre. Au temps où les blés étaient mûrs, ces drôles de petits hommes ne manquaient pas de moissonner pour leur compte. Et puis, pendant les disettes, ils venaient déterrer la nuit des rangées entières, des rotte de pommes de terre et ils faisaient en plein champ de petits feux d'herbes sèches pour cuire incontinent le fruit de leurs rapines : de loin, des attardés les avaient vus danser, autour de ces fouwâ, de folles sarabandes. Quelquefois même les nains venaient en bande, la nuit toujours, dévaliser les pommiers, poiriers et cerisiers, au pied desquels ils avaient l'audace de laisser la partie inutile de leurs belles maraudes. Pendant les hivers rudes, ils souffraient cruellement de misère, et on les voyait arriver à la nuit tombante, par bandes nombreuses, jusqu'aux premières maisons du village. Pour les repousser, on imagina de battre chaque soir avec les pincettes les poëles à frire et les mahe- café, sortes de petites marmites dont on se servait pour torréfier cette denrée, qu'il était d'usage alors d'acheter crue. La bonne vieille de qui je tiens ces détails se rappelle avoir vu, chez sa grand' mère où elle fut élevée, une pelle d’âtre et un mahe café dont on s'était servi, prétendait- on, à cette époque très reculée, pour effrayer les malheureux sotais. On conservait précieusement et l'on entretenait avec soin ces vénérables ustensiles, appendus aux deux coins de la cheminée, à titre de curieux souvenirs, et l'on se serait bien gardé de les utiliser d'aucune manière . Finalement, les paysans s'irritèrent des déprédations des sotais et oublièrent un peu les services qu'ils avaient reçus d'eux. On fit une niche dans le mur d'une maison à l'entrée du village et dans cette niche, on plaça une croix !. Quand les nains voulurent revenir, ils furent arrêtés nets par la vue de ce symbole religieux, et ils durent rebrousser chemin. Vaincus par la disette, les sotais disparurent, et nul n'a jamais su ce qu'ils étaient devenus.

Mai
11
2020
JanNyssen
sentier n°i13 de Milmort - Photo proposée par JanNyssen pour le point ?
On arrive à la route de Tilice. En sens inverse: passer à droite de l'arbre et grimper un léger talus. (photo n°4)
photo n°333873
Mai
11
2020
JanNyssen
sentier n°i13 de Milmort - Photo proposée par JanNyssen pour le point C
On descend un léger talus. Le taillis n'est pas encombrant. (photo n°3)
photo n°333872
Mai
11
2020
JanNyssen
sentier n°i13 de Milmort - Photo proposée par JanNyssen pour le point B
droit devant, un étroit passage vers l'autre bretelle i26. Attention, il faut enjamber deux rails de sécurité (photo n°2)
photo n°333871
Mai
11
2020
JanNyssen
sentier n°i13 de Milmort - Photo proposée par JanNyssen pour le point A
Un accès a été aménagé menant à la bretelle d'autoroute abandonnée. i25 (photo n°1)
photo n°333870

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